Montbéliarde Association
Un parlement, une association d’éleveurs, une source de références
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Un jeune juge pour un Prestige remodelé

Actualité du 15/05/2017

Nicolas Robert est né et réside à Verrières-en-Forez (Loire), village adossé aux contreforts des Monts du Forez, barrière naturelle entre la Loire et le Puy-de-Dôme. Après avoir enchaîné BEPA et BTS au lycée agricole de Précieux (non loin de Montbrison), il s’installe en 2006 sur l’exploitation familiale située en zone de montagne (altitude : 800 mètres) plutôt accidentée. Aujourd’hui, le Gaec (Nicolas, son frère, ses parents et un apprenti) conduit 4 activités :

-        Environ 90 montbéliardes à 8 700 kg et 34,5 TP de moyenne produisent un peu plus de 800 000 litres de lait (720 000 litres livrés en laiterie – 90 000 litres pour l’engraissement des mâles) dans un bâtiment logettes - matelas – paille de 110 places. Les 145 ha de la structure leur sont entièrement dédiées : 100 ha de pré, 25 ha de céréales et 20 ha de maïs.

-        Tous les veaux mâles (purs et croisés charolais) sont engraissés. « Ils sont nés, élevés et transformés chez nous » puis vendus dans un magasin de 11 producteurs à Montbrison. « On passe trois veaux par mois et on tient le magasin à tour de rôle… avec l’aide de 2 salariés parce que ça marche fort ! » lance l’éleveur.

-        La « maman » tient des gîtes et chambres d’hôtes pour les skieurs de la station de Chalmazel l’hiver et les touristes avides, non pas de sable et de béton, mais de nature l’été.

-        Ateliers de méthanisation et photovoltaïque (1 000 m2) sous une SARL à laquelle le Gaec vend notamment le fumier. Un lycée tout proche et la salle des fêtes du village profitent de la chaleur fournie par le méthaniseur.  

Nicolas a 30 ans, est marié à Claudine avec qui il a conçu Mathys (2 ans) qui aura un petit frère ou une petite sœur tout prochainement. C’est un sportif assidu ; le foot (allez les Verts !) a eu raison de ses genoux ; il se rattrape au squash (1 fois par semaine) et pratique régulièrement le VTT dans les montagnes du Forez. Vice-président du syndicat montbéliard de la Loire, il expose des animaux sur les manifestations de son département principalement. Comme il nous l’a soumis, il a « de très bons souvenirs des concours sur lesquels il a débuté en tant que juge : Miss 15 – Miss 43… Mais Paris (ndlr : 2014) reste, pour moi, un grand moment pour le côté adrénaline. J’’ai aussi beaucoup apprécié Eurogénétique (ndlr : 2015) pour l’aspect organisationnel et professionnel. » Souhaitons que la qualité des animaux de ce Prestige nouvelle version (catégorie sénior pour les vaches en 5ème lactation et plus) et la ferveur du public bisontin fassent dresser les poils des bras de ce méticuleux passionné qui a besoin de concentration et de chaleur humaine pour exprimer à plein ses talents d’arbitre… de vaches !