Montbéliarde Association
Un parlement, une association d’éleveurs, une source de références
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Un parlement, une association d’éleveurs, une source de références

20 ans après

Actualité du 16/02/2018

Jean-Loïc Blanchais, 41 ans, est installé depuis novembre 2007 sur l’exploitation familiale avec son frère ainé (Yvan, 45 ans). Leur structure, située à Bains-sur-Oust, non loin de Redon, dans le sud de l’Ille-et-Vilaine, compte 135 ha dont 30 ha de maïs, 30 ha de cultures de vente (blé, colza) et 75 ha de prairies. Les 60 montbéliardes (8 000 kg à 42 TB et 33,5 TP) produisent 450 000 litres de lait livrés à Sodiaal et 20 à 25 taurillons sont engraissés chaque année. Yannick (petit « Jean », en breton), le papa, avait acheté 3 génisses amouillantes en 1983, puis, 7 veaux de 8 jours en 1989. Le troupeau actuel, issu de ces achats est 100 % montbéliard depuis 10 ans. Quelques vaches sont même suivies dans le schéma de sélection racial.  

Jean-Loïc, son cursus scolaire achevé, entre au Herd-Book Montbéliard (une autre époque !) en novembre 1997, en tant qu’objecteur de conscience. Mai de l’année qui suit, il file dans l’Ouest remplacer Fabrice Macé (qui part s’installer) ; il sera technicien UPRa jusque fin 2006. C’est pendant ces 10 années qu’il a aiguisé ses connaissances morphologiques, génétiques et techniques sur la Montbéliarde. D’ailleurs, posez-lui une « colle » sur le pedigree d’un taureau ou le palmarès d’une vache, il se fera un plaisir de vous répondre. Début 2007, les sirènes du retour au bercail familial sonnent, Jean-Loïc prend la place de son père et s’occupe du troupeau laitier. Mais, pas que ! Il sera administrateur à la caisse locale du Crédit Agricole durant 10 ans, s’engage (dirigeant) dans son club de foot de toujours (Cadets de Bains-sur-Oust) et occupe depuis 2 mandats un poste de conseiller municipal.

Aguerri par les petits concours départementaux de l’Ouest, Jean-Loïc obtient son agrément de juges en 2013. Depuis, il a officié, notamment, sur le départemental du Doubs en 2014  le plus compliqué, mais celui où j’ai pris le plus de plaisir »), à l’expo Umotest en 2016 et au départemental du Cantal l’automne dernier  une ambiance extraordinaire ! »). Lorsque nous l’avons contacté pour lui proposer le concours de la capitale, il nous a immédiatement livré : « ce serait un formidable clin d’œil. » - « Ah bon ! Pourquoi ! » - « Pour deux raisons. » - « Dis-nous tout. » - « En 1998, mon père a fait le tri de Paris (dans la Mégane de Jacques Brosselard - une autre époque !) avec Jean Sordelet (Haute-Saône) et Roger Guinchard (Doubs). Et c’est en 1998 que, pour la première fois, l’UPRa octroie le classement de Paris à un juge unique. Ce juge unique, c’était Christophe Forré (Vendée), un gars de l’Ouest, comme moi. » Vous l’aurez compris, 20 ans après, sa réponse définitive ne s’est pas fait attendre. Cher public parisien, le décor est planté ! Jean-Loïc aime le monde, discuter, partager, rire… En fidèle supporter du Stade Rennais, il a l’habitude des belles ambiances… Tenons-nous prêts !