Evolution de la consanguinité

L'observatoire VARUME* vient de livrer, en juin 2019, son dernier bilan de la variabilité génétique dans les différentes espèces et races de ruminants. Avec un taux moyen de consanguinité des femelles nées entre 2015 et 2018 de 4.9%, la Montbéliarde  se situe entre la Prim’Holstein(4,5%) et la Normande (5,1) mais avec des pédigrées moins bien connus (-1.3 génération/NO et -0.8/PH).

Entre 2008 et 2018, la Montbéliarde enregistre la plus forte hausse de consanguinité (1.58% vs 1.35% en PH et 1.14% en NO) ; si la NO semble maitriser cette évolution, la PH enregistre une accélération notable de cette augmentation de consanguinité due à un contexte international très concurrentiel (0.73 de 2004 à 2014 et 1.35 de 2008 à 2018).

Cependant, on constate, en Montbéliard, une situation très hétérogène par département ; mais à offre génétique semblable, la maitrise de la consanguinité est très diverse selon les éleveurs, les outils … : à titre d’exemple, dans le dernier palmarès ISU (juillet 2019), pour un ISU moyen de 124,5 à 125,0 le taux moyen de consanguinité varie de 5.5% à 6,5%.

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* : VARiabilité génétique des RUMinants et Equidés