Le mercredi 24 janvier 2024, les éleveurs montbéliards de Haute-Savoie se sont rassemblés à la MFR de Cruseilles pour leur assemblée générale. Lors du traditionnel rapport d’activités, le président Yohann Vachoux a vivement remercié le Gaec Lou Foléru pour l’accueil des qualifications du concours de meneurs du National. Cette magnifique journée était une répétition de ce qui attendait le syndicat pour l’organisation de Vaches en Piste.
Florent Duclos, le président d’APMH (Abondance, Prim’holstein, Montbéliarde, Hérens), a détaillé les chiffres de la manifestation dont le département se souviendra longtemps. Côté montbéliard, 37 élevages ont participé avec 50 vaches et 2 génisses (1 de Savoie, 1 de Haute-Savoie) ont contribué au succès de la vente aux enchères. Il a également rappelé les objectifs de l’événement :
Le budget final avoisine les 1,5 millions d’euros. Au rang des plus grosses charges, la location de Roch’Expo, la communication et les animations. En bonne place, dans le récapitulatif des produits, figurent : les aides du département, de la région et des communautés de communes, le sponsoring, la vente des stands, la buvette, la billetterie (même si le prix d’entrée était volontairement modeste : 6 €), la vente du lait… Cette énorme réussite a poussé les organisateurs à fixer la prochaine édition de Vaches en Piste, du 27 au 30 mars 2025. La volonté d’une édition bisannuelle est désormais actée avec l’ambition de pérenniser ce salon de grande envergure.
Après une présentation des statistiques des vaches à 100 000 kg de lait par Cédric Fourcade (Montbéliarde Association), Bertille Ringot (EDS – Service Conseil Elevage) et François Delavoet (EDS – Technicien montbéliard) ont brossé un état des lieux des taux (taux butyreux – taux protéique) des races laitières exploitées sur les 2 Savoie. En filigrane de cette présentation, pointent les difficultés des fromagers savoyards à transformer leur lait, faute de matière suffisante. Ils revendiquent plus de TB et de TP dans le lait et surtout un meilleur rapport de taux. Pour la Montbéliarde, les index FROM’MIR constituent un levier d’amélioration, mais il y aura certainement d’autres manettes à actionner du côté des éleveurs, notamment au niveau de l’alimentation et de la production des fourrages.
Visite d’élevage l’après-midi : Gaec Les Chataigniers – Cruseilles