De 2009 à 2015, le nombre d’IA en semence sexée ne cesse de croître en France toutes races confondues. Depuis 2015, le phénomène tend à s’inverser : la diminution des IA sexées en races laitières est plus importante que celle observée toutes IA confondues, ce qui n’est pas le cas en montbéliard (tableau ci-dessous).
Evolution des IA entre 2015 et 2019
Malgré cette baisse d’activité, la part des IA séxées en races laitières reste relativement stable en 2015 et 2019 : 1 IAT sur 10. Là encore, la Montbéliarde se démarque avec 1 IAT sur 5 réalisée en séxé (double de la moyenne nationale) et 1 IAP sur 4 (tableau ci-dessous).
Proportion des IA séxées en 2015 et 2019
Augmentation des IAP sexées sur vaches
Parallèlement aux IA, entre 2015 et 2019, le nombre de femelles laitières de race pure inséminées (IAP) en semence sexée diminue beaucoup plus vite (- 16 %) que celui de l’ensemble des femelles inséminées (- 4,4 %). Ce phénomène concerne essentiellement les génisses (- 23,4 % inséminées en sexée contre - 6,8 % en IAP totales) : le nombre d’IAP sexées sur vaches augmente de 2,4 % alors que celui des IAP totales diminue de 3,5 % (tableau ci-dessous).
En 2019, 1 montbéliarde sur 5 (1 sur 8 toutes races laitières) est inséminée la 1ère fois en sexé : 28,5 % des génisses et 15,9 % des vaches (2,5 fois la moyenne nationale).
Insémination des femelles de race pure (IAP)
Le maintien d’une activité IA sexée soutenue en montbéliard résulte, entre autres, de plusieurs facteurs :
Sources : IDELE (le point sur l’utilisation de la semence sexée)