Pour la troisième année consécutive, le cheptel laitier contrôlé français encaisse une baisse de quasiment 100 000 vaches (- 89 946/2022). Dans ce contexte inquiétant de déprise laitière, la Montbéliarde ressent un peu moins cette diminution des effectifs (- 3,2 %) que les autres races laitières à grand effectif (- 5,7% pour la Normande, - 5,5 % pour la Prim’Holstein). Avec 19,9 % de « part de marché » du cheptel français contrôlé, elle conforte sa deuxième place parmi les races laitières élevées sur le territoire national.
En 2023, une montbéliarde produit, en moyenne sur une lactation brute (328 jours), 7 807 kg de lait à 39,1 TB et 33,3 TP. Cette production enregistrée augmente de 172 kg de lait par rapport à 2022. La Montbéliarde devient de plus en plus productive sans pénaliser sa longévité. En effet, 1 vache sur 10 est en 6ème lactation et plus (9,9 %) et cette proportion ne cesse de croitre (+ 0,6 % en 3 ans). Ce témoin de la longévité de la race s’associe aux 128 statuettes remises aux vaches ayant terminé leur carrière à plus de 100 000 kg de lait durant l’année 2023.