Montbéliarde Association
Un parlement, une association d’éleveurs, une source de références
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SIA 2022 : portrait du juge !

Actualité du 22/02/2022

Guillaume Noel-Baron : un dauphinois passionné par son métier

 

Guillaume Noel-Baron, 35 ans, est à la tête d’une structure en polyculture-élevage, dans l’Isère, en plein cœur de plaine de la Bièvre. A Gillonnay exactement (à équidistance de l’aéroport de Lyon-Satolas et de la capitale du Dauphiné : Grenoble), il exploite 170 ha de SAU, dont 155 ha de cultures (blé, colza, maïs, luzerne – 90 ha irriguées) et produit 655 000 litres de lait livrés à Sodiaal. Ses 65 montbéliardes, qui logent dans un bâtiment (logettes paillées) équipé d’un robot de traite, oscillent entre 9 500 et 10 000 kg de moyenne avec un TB à 42 et un TP à 35. 

Guillaume est marié à Marion, formatrice en comptabilité au CFPPA de la Côte-St-André. Ils ont 2 enfants, Hugo, né en 2015 et Agathe, née en 2019. Après son Bac Pro à la maison familiale et rurale de Chatte (38) et son BTS PA au lycée des Sardières (01 – Bourg-en-Bresse), Guillaume s’est installé en 2008 sur la ferme familiale avec ses parents. Il est juge agréé depuis 2013 ; à son actif, plusieurs départementaux (Sarthe, Loire-Atlantique, Jura, Doubs, Miss Haute-Loire), interdépartementaux (Saône-et-Loire, Savoie – Haute-Savoie) et régionaux (Space en 2018). « L’envie de juger est venue par rapport à la passion de la race ; c’est l’occasion de passer de l’autre côté de la barrière. On n’est plus exposant, on n’est plus spectateur, on est juge. » Il affirme être désormais plus à l’aise en public, avoir pris de l’assurance et reconnaît au jugement une ouverture d’esprit salutaire.

Même s’il avoue avoir un penchant pour le côté exposant, lui reviennent d’excellents souvenirs de ses concours jugés. « Le premier, bien sûr, je m’en rappelle comme si c’était hier ! Le départemental de l’Ardèche à Peaugres (ndlr : commune très connue pour son Safari, parc zoologique) en binôme avec Didier Camilleri (Drôme). » L’expo Umotest, à Bourg en 2014, était aussi un bon moment, « je n’ai jamais retrouvé l’environnement spécial de cette bulle. » Et le plus marquant ? « Ah ben, Doubs Terre d’Elevage, en 2017 avec Florent Duclos (Haute-Savoie). » Pourquoi ? « Parce que cette jeunesse, cet engouement, cette passion pour la race, pour le métier, pour la profession, on ne le voit pas ailleurs. »

 

 

Meneur d’hommes, décisionnaire, Guillaume ne rechigne pas aux responsabilités : président de la FIMOSE (Fédération Interdépartementale de la Montbéliarde du Sud-Est), président de la CUMA d’irrigation, trésorier de l’association « Eleveurs de l’Isère ». Il s’adonne au badminton tous les lundis et mercredis soirs ; le mardi, c’est S.W.A.T, série télévisée américaine ; « pas de réunion le mardi soir ! », s’exclame-t-il. Son épouse dit de lui qu’il est perfectionniste, honnête et franc ; « je n’ai pas peur de dire les choses » consent-il. D’autres personnes, le connaissant bien, le considèrent jovial, festif et aimant le monde. En ces temps de J.O qu’il a suivis, comme beaucoup d’entre nous, nous avons hâte de revivre, avec lui, ces ardents moments sur et autour d’un ring. Cela nous et vous tarde, vraiment ! Parce que, pu….. , 2 ans, c’est long quand même !