Montbéliarde Association
Un parlement, une association d’éleveurs, une source de références
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« Toujours un plaisir de juger »

Actualité du 01/03/2024

Laurent Droz-Grey fêtera ses 47 ans en avril. Lui qui officie sur les rings depuis près de 25 ans ne cache pas son plaisir d’avoir été désigné par ses pairs pour départager les 47 montbéliardes à la porte de Versailles. « C’est plus une reconnaissance qu’un aboutissement. Paris n’est pas le plus gros concours de la race mais c’est indéniablement le plus prestigieux » souffle-t-il.

C’est du côté de Pont-du-Navoy, dans le Jura, où il exploite, en Gaec, avec son frère et un salarié, une ferme de 220 ha et 730 000 litres de lait en AOP Comté, qu’il se prépare pour cette journée. Des concours, il en a déjà jugé ! Beaucoup ! Mais le National de 2019 à Besançon a particulièrement marqué sa carrière ; il a classé, seul, les 240 candidates. « Je mesure la chance que j’ai eu de juger ce concours, dans le berceau de la race ! Un national, ça rassemble tous les éleveurs. Ce concours a marqué ma vie d’éleveur, mais aussi ma vie d’homme. »

Un brin nostalgique, il se remémore ses premiers pas en tant que juge : le SPACE et le Montbéliard Prestige en 2003. Il mesure le chemin parcouru pour en arriver là, beaucoup de travail personnel pour rester « dans le coup ». Sa fierté, c’est aussi de pouvoir compter sur sa famille et ses enfants qui l’encouragent, et notamment Julie, sa dernière fille, avec qui il partage sa passion de l’élevage et des concours.

Pacsé et père de 4 enfants, Laurent se définit comme un homme d’extérieur ! La nature, la randonnée et surtout la chasse rythment son temps libre. Côté responsabilités, il préside depuis 2 ans la fruitière du Temps, située dans son village. Un poste enrichissant et gourmand en temps. Autre passion, le foot, qu’il a pratiqué plus jeune et qu’il suit assidûment désormais. Il aurait un faible pour le club phare de la ville qui accueille le salon de l’agriculture, parait-il…

Pour l’accompagner sur le ring parisien, Laurent a consenti une entorse à ses habitudes ! Son fidèle ring-man, Aymeric Jacquin, étant membre de la commission de tri du Jura, il a choisi Christophe Cuenet pour l’épauler. Un éleveur du Doubs qu’il a rencontré lors des harmonisations de juges et avec qui le courant est immédiatement passé. Laurent a hâte de partager ce concours parisien avec les éleveurs et le public. Si vous le voyez se gratter la tête, ce ne sera pas pour se recoiffer ! Mais bien parce que la qualité des montbéliardes lui donne du fil à retordre !

 

 

Laurent DROZ-GREY lors du concours National 2019, avec son fidèle ring-man, Aymeric Jacquin