Une enquête menée en 2012 auprès de 1 200 éleveurs du Grand Ouest est sans équivoque : la Montbéliarde est appréciée pour sa robustesse. Le principal avantage cité par les éleveurs est « moins de problèmes de santé » (réponse notée par 24 % des éleveurs).
La Montbéliarde est très peu sujette aux mammites, aux maladies métaboliques (fièvre vitulaire, déplacement de caillette) et aux problèmes de vêlage. Et en cas de difficulté passagère, ses réserves corporelles et son tempérament de battante l’aident à passer le cap.
Par rapport aux troupeaux holsteins ou normands, les frais vétérinaires à l’UGB sont diminués de 34 %1 .
1 Comparaison d’après les données de CER France, 2012 (départements Mayenne et Sarthe)
La race Montbéliarde produit du lait de très bonne qualité sanitaire. Sa résistance naturelle aux infections mammaires évite les traitements antibiotiques et garantit un meilleur paiement du lait.
Résultats CLASEL 2012/2013 | Mo | No | Ph |
% vaches ayant fait 1 mammite | 8 | 16 | 14 |
Comptage cellulaire (en milliers) | 235 | 306 | 277 |
38 jours gagnés entre 2 vêlages : les troupeaux montbéliards affichent un intervalle vêlage-vêlage moyen de 402 jours contre 440 jours pour les troupeaux holsteins2.
2 Comparaison d’après les données de Clasel, 2012-2013 (départements Mayenne et Sarthe)
Les montbéliardes sont 2 fois plus nombreuses à atteindre la 5ème lactation (20 % d’entre elles contre 11 % pour les normandes et 10 % pour les holsteins)3.
3 Résultats IDELE, France Conseil Elevage, 2012