Une perte d’effectifs limitée

Au 31 décembre 2019, la race Montbéliarde affichait 1 150 934 femelles (vaches et génisses), lui permettant ainsi de conforter sa 4^ème place (derrière la Prim’Holstein, la Charolaise et la Limousine) au niveau national toutes races confondues et sa 2^ème place des races laitières.

Cependant, la Montbéliarde enregistre pour la 4^e année consécutive un recul des effectifs « vache » de 1,7% et « génisse » de 4,7%. En 15 ans, la Montbéliarde perd ainsi 5,2 % de ses femelles, soit 62 561 têtes. Sur la même période, ses contemporaines enregistrent des baisses d’effectifs femelles pouvant aller jusqu’à – 39,6% pour la race Normande (vs -10,2%  pour la Holstein). Malgré ce bilan, la Montbéliarde demeure toujours une race attractive pour les éleveurs français et étrangers : la preuve avec une deuxième année record, en 2019, pour l’exportation d’animaux (20 556 documents délivrés). Ceci, entre autre, permet à  la Montbéliarde d’avoir une « vitesse de recul maîtrisée » (-0,6% par an, contre -1,1% en HO et -3,7% en NO).

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Source : Base de Données Nationale d’Identification, IDELE, 2020